Archives de la catégorie ‘Pensées printanières’

Pensée du jour

Publié: 29 mars 2020 dans Pensées printanières

L’arbre est devant la fenêtre du salon.

Je l’interroge chaque matin :

 » Quoi de neuf aujourd’hui ?  »

La réponse vient sans tarder, donnée par des centaines de feuilles

 » TOUT « 

Christian Bobin,  « La Présence Pure »

« C’est dans le silence que l’on découvre ce que c’est d’être libre. »

Merci Vimala Thakar pour tes belles paroles…

Cliquer pour accéder à Fear%20not%20life.pdf

Soleil

Publié: 14 juin 2012 dans Pensées printanières

<< Tu es ce que j’appelle une personne rayon de soleil. Sans toi, mes journées ne sont pas gâchées, non. C’est juste que sans toi, mes journées manquent de saveur. >> (Auteur inconnu)

Force

Publié: 7 juin 2012 dans Pensées printanières

« Les grandes âmes ont la volonté ; les faibles n’ont que des souhaits »

Proverbe chinois

« Aimer, ce n’est pas s’installer une fois pour toutes au sommet de ses certitudes. C’est douter toujours, trembler toujours. Ne pas croire que plus rien ne reste à faire mais au contraire séduire, séduire encore. Aimer, ce n’est pas gagner à tous les coups. Aimer, ce n’est pas emprunter des routes toutes tracées et balisées. C’est avancer en funambule au-dessus de précipices et savoir qu’il y a quelqu’un au bout qui dit d’une voix douce et calme : avance, continue d’avancer, n’aie pas peur, tu vas y arriver. » (Auteur inconnu)

« Je pense que tu devrais radicalement changer ton style de vie et te mettre à faire courageusement des choses que tu n’aurais jamais pensé faire, ou que tu as trop hésité à essayer. Il y a tant de gens qui ne sont pas heureux et qui, pourtant, ne prendront pas l’initiative de changer leur situation parce qu’ils sont conditionnés à vivre dans la sécurité, le conformisme et le conservatisme, toutes ces choses qui semblent apporter la paix de l’esprit, mais rien n’est plus nuisible à l’esprit aventureux d’un homme, qu’un avenir assuré. »(Auteur inconnu)

« J’aimerais redevenir une enfant parfois. Parce qu’il faut se l’admettre, un genou éraflé fait toujours moins mal qu’un cœur brisé. » (Auteur inconnu)

« Dans la vie, à partir du moment où tu t’es prouvé à toi même que tu avais de la valeur, tu ne dois plus rien à personne.
A partir du moment où tu prends confiance en toi et que tu sais ce que tu vaux, tu n’as plus rien à prouver aux autres, et les gens peuvent bien penser ce qu’ils veulent, ça n’a plus aucune importance parce que tu sais qui tu es. » (Auteur inconnu)

« Quelqu’un qui a compté compte toujours.
Je pense que l’on ne peut jamais oublier quelqu’un qui a vraiment compté.
Et je pense aussi que quelque part, on ne peut pas cesser de l’aimer.
Un beau jour, on a juste pris conscience qu’il était temps d’avancer, et qu’il fallait tourner la page.
Alors on a rangé cette personne dans un coin de notre coeur, dans un petit coffre à souvenirs auquel on ne touche plus que très rarement.
Et on essaie de faire de la place.. » (Auteur inconnu)

Existence

Publié: 9 juin 2011 dans Pensées printanières

Existence : du latin ex-sitere (se tenir hors de). Mais se tenir hors de quoi ? Hors de soi ? Hors du monde ? Ou peut-être hors de tout ?

D’après moi, il faut comprendre par la racine étymologique que l’existence ne peut être comprise qu’en-dehors de quelque chose d’autre. Autrement dit, l’existence ne s’appréhende qu’au travers d’autre chose ou par opposition à autre chose.

L’existence et l’être

Elle s’appréhende par le regard des autres qui nous donne le sentiment d’être. Car pour exister, il faut d’abord être. Ce sont toutefois encore deux choses différentes que d’être et d’exister.

De tout temps l’Homme a voulu laisser une trace de son existence dans les sillons implacables du temps, dans l’Histoire… Il a fait bâtir des statues à son image, il a écrit pour la postérité…La postérité : étymologiquement et littéralement « après-être ». Ce qui prouve bien que l’existence dépasse l’être.

L’existence et la vie

L’existence est une part de l’ensemble bien plus vaste qu’est la vie. Elle s’en distingue toutefois : en effet, si on essaye de définir la vie on la définira par rapport à la mort. Alors que l’existence ne se définit pas par opposition à la mort. La mort symbolise la fin de la vie. Mais on ne sait pas si elle met un terme définitif à l’existence qui trouve beaucoup plus de moyens d’expression que la vie. La vie est éphémère, l’existence est peut-être éternelle. On peut tout à fait vivre sans exister.

Mais pourquoi veut-on à tout prix exister ?

Peut-être simplement parce que l’existence porte en elle une forme d’immortalité que la vie n’offre pas…qui sait ?

Un des plus beaux poèmes de Verlaine que me rappelle la pluie qui tombe au-dehors.

Il pleure dans mon coeur

Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur ?

Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un coeur qui s’ennuie,
Ô le chant de la pluie !

Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s’écoeure.
Quoi ! nulle trahison ?…
Ce deuil est sans raison.

C’est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon coeur a tant de peine !

« La modération est une vertu » disait Epicure. Du moins lui a-t-on attribué cette citation. Je crois cette phrase empreinte d’une vérité certaine.

L’excès implique nécessairement un déséquilibre ou le franchissement d’une limite. Il est donc par essence dangereux.

 De l’excès dans nos sociétés de consommation

Ainsi, l’excès de nourriture, quelle qu’elle soit, génère des problèmes de santé (et à terme, peut raccourcir l’espérance de vie). Ce n’est pas l’aliment en lui-même qui est fondamentalement mauvais, c’est sa consommation excessive qui se révèle néfaste.

L’excès de sport également peut provoquer des problèmes de santé. A l’inverse, pratiqué raisonnablement le sport peut rallonger l’espérance de vie.

Les excès de vitesse peuvent provoquer de graves accidents.

Une consommation excessive d’alcool est nuisible.

Les Etats-Unis sont un pays formidablement développé, sur les plans économiques et technologiques notamment. Mais la principale faiblesse de cet Etat réside probablement dans son excès. Les Etats-Unis sont une terre d’excès : les médias sont présents à l’excès, la nourriture aussi, la consommation est poussée à l’excès par des doses fournies en quantité excessive.

Le modèle du capitalisme poussé à l’excès dans une mauvaise direction a montré ses limites.

C’est en utilisant certaines technologies à l’excès, sans les maîtriser, qu’on risque les plus grands périls.

 De l’excès en nous

Un caractère excessif, mal maîtrisé, peut conduire à des actes excessifs regrettables.

Les peurs maîtrisées et comprises peuvent nous éviter des dangers. Au contraire, une peur excessive peut conduire à des actes insensés ou des angoisses qui nous empoisonnent la vie.

Parler excessivement c’est être trop bavard.

Nettoyer excessivement c’est être maniaque.

Dépenser excessivement c’est potentiellement courir vers la ruine.

De la transformation des qualités en défauts 

Avoir excessivement confiance en soi s’apparente à de la prétention.

Etre excessivement vertueux c’est être rigide.

Aller trop loin c’est dépasser les bornes.

Etre trop sensible peut devenir une faiblesse.

Aimer à l’excès peut mener à la perte de l’être aimé ou à des actes répréhensibles.

L’enfer est pavé d’excès.