AWAKEN (16) : Préparatifs pour Rinéan

Publié: 5 Mai 2023 dans Jeux de rôle, Médiéval fantastique
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De retour dans l’univers dark fantasy d’Awaken (voir les posts précédents) sous la houlette de notre cher MJ Dakeyras pour une bonne partie de jeu de rôle.

Partie du 6 juin 2022

Joueurs : Arthur Slod (JMauricia), Athelard (Preda), Belphégor Brando (Jacques Moineau), Karl Wagner (Guibeuh), Cole (Luvetia), Martin Delos (moi-même)

Nous n’avons plus de nouvelles d’Isamu, disparu pendant le voyage.

Karl Wagner nous présente son bras droit : Athelard, un homme d’une trentaine d’années aux cheveux blancs, les yeux couleur ambre, comme tous les vassalis. Il porte des habits de facture correcte, une petite lame à la ceinture et un pistolet.

Karl demande à Athelard des informations sur les déplacements de troglodytes qu’il a pu observer. Tous deux se mettent à l’écart pour discuter, ce qui incite Cole à tendre l’oreille pour saisir la teneur de leur conversation. Pendant ce temps, Arthur, Belphégor et moi nous servons un verre.

Karl évoque les missions qui ont été listées. « Tout va bien, ils ont l’air d’être ce qu’ils prétendent être » nous glisse Cole. Athelard poursuit : « un politicien, Hofas, a été poignardé à plusieurs reprises. Nous pensons que cela est lié aux dons qu’il faisait à l’orphelinat. Nous devrions nous faire passer pour un groupe de mercenaires afin de nous y rendre », ajoute Athelard, qui semble pressé d’y aller. Antharan, le gérant de l’orphelinat, a en effet lancé une mission d’escorte pour accompagner un orphelin à Rinean.

La soirée bat son plein à « La nuit du fantasme », l’établissement tenu par Karl où nous nous trouvons actuellement, employés malgré nous. Nous nous rendons dans nos chambres respectives où nous trouvons d’ailleurs nos tenues de serveurs.

Cole s’étonne : « Pardon, nous devons travailler ici ? ».

« Oui, il serait étrange de voir des vassalis se promener sans occupation dans l’établissement » répond Karl.

Arthur n’a pas l’air emballé et souhaite dormir. « Cela sera déduit du salaire » lui précise Athelard. Les deux compères poursuivent en nous expliquant que maintenir la couverture du cabaret fait partie de nos missions de l’Oeil. Pour détendre l’atmosphère, Cole propose de « l’aide pour dormir » que nous refusons gentiment. Arthur reste maussade : il ressent de la colère vis-à-vis d’Isamu qui s’est distingué par son absence alors qu’il aurait pu sauver Zark…

Nous sommes réveillés assez tôt par quelqu’un qui fait des exercices de chant. Cela ne me dérange pas vraiment, j’avais prévu de me lever de bonne heure pour aller prier et passer au télégraphe voir si le monastère m’a répondu. Je les ai en effet informés de la libération de l’entité maléfique en leur demandant comment ils l’avaient enfermée et j’espère de tout cœur que nous pourrons résoudre ce problème. Arthur prend son petit-déjeuner et son poste de vigile de l’établissement avant de s’apercevoir que « la nuit du fantasme » n’ouvre que le le soir. J’invite mes compagnons à venir se recueillir avec moi au temple. Karl nous prie d’être de retour à 11 heures. Nous nous donnons rendez-vous à l’orphelinat et je pars, suivi par Arthur et Belphégor.

Liboria est une ville étonnante, construite autour de l’eau, avec de nombreux canaux et ponts dont le passage est payant. Heureusement que nous avons des laisser-passer car notre séjour aurait pu être coûteux. Sur l’île centrale se dresse un temple. Je m’adresse au prêtre pour savoir quels sont les rituels en la matière. Il allume une bougie sur l’autel et récite des prières que j’essaie de mémoriser. Je vais ensuite rejoindre mes camarades pour que nous priions ensemble. Je les laisse ensuite pour me rendre au télégraphe. Belphégor passe au quartier des artisans pour modifier son fusil. Il repart avec son épée insérée dans le fusil en question. Malheureusement, le poids de l’arme n’est pas équilibré. Les artisans lui conseillent de modifier le canon qui doit être en résine. L’heure tournant, Arthur lui conseille de se dépêcher. Cole quant à lui achète un kit de soin. Arthur demande à un passant le chemin de l’orphelinat.

Ne voyant personne à 10h25 au cabaret alors qu’il faut partir à 10h30, Athelard trace une carte avec des raccourcis qu’il dépose à notre attention avant de prendre le chemin de l’orphelinat. Après être passé au télégraphe, je retourne au cabaret où je croise Athelard sur le départ. Il me tend gentiment un croissant que j’accepte volontiers. Très bon de surcroît. Athelard m’explique qu’il a fait toutes les décorations en glace. Quel étrange personnage…Quelle est donc sa « spécialité » ? Je m’interroge un peu en contemplant ses œuvres. Puis nous nous mettons en route.

Nous arrivons tous deux devant l’orphelinat. Un homme vient à notre rencontre et nous expose la mission d’escorte, qui consistera à l’accompagner, lui et deux enfants jusqu’à Rinean. Cet homme est Antaran. Il porte des cicatrices de sang mais ses yeux ne sont pas couleur ambre, ce n’est donc pas un vassali. Juste un éveillé. Un « corniaud » comme on les appelle. Les enfants que nous escorterons s’appellent Kaï et Kataya. Kaï va en effet se faire adopter par des personnes qui habitent Rinean. Nous partirons dans une semaine, pour un voyage qui durera environ sept jours.

Au moment où Anatran prend congé, nous voyons nos camarades arriver. Karl est bon dernier. Athelard m’explique que la ville est sujette à des meurtres ces temps-ci. Un milicien nous interpelle alors que nous discutons : « Bonjour, avez-vous un lien avec l’orphelinat ? ». La question me surprend. C’est un enquêteur. Afin de conserver notre couverture de citoyen lambda, nous devons lui répondre. Il nous demande où nous étions à la tombée de la nuit. Cela a trait à la disparition d’Hofas apparemment, d’après ce que savent Karl et Athelard. Hofas, mort assassiné…

Karl propose que nous recrutions davantage de personnes pour avoir l’air d’un vrai convoi. Il pose des affiches au cabaret et sur le panneau d’affichage du centre-ville sur lequel il trouve une annonce : un couple de médecins cherche justement à aller à Rinéan. Karl et Cole partent donc leur rendre visite afin de les inviter à se joindre à notre convoi. Parmi les personnes susceptibles d’être intéressées par cette proposition, après enquête de notre part, figurent également une famille de gens du cirque, un riche couple marié accompagné de ses quatre gardes du corps et un vassali.

Nous bavardons un peu tous ensemble de choses et d’autres et finissons par convenir que lorsque nous travaillerons au cabaret, masqués, nous porterons de faux noms : Aldrick pour Arthur, Valentin pour Cole. Athelard se fera appeler Zéphyr. Belphégor deviendra Andéol. Quant à moi, je serai Sébastien.

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