Enfin, passé le phénomène de mode et l’a priori négatif qui m’avait conduit à me contenter de regarder les films, puis à penser que c’était un poil trop enfantin pour moi, me voilà finalement en possession des livres de la saga Harry Potter, généreusement prêtés par ma petite sœur.
On m’en a dit tant de bien, on m’a tant vanté la qualité supérieure des livres aux films que j’ai décidé de m’y mettre.
Hé bien il faut que je vous dise : c’est très bon, c’est carrément addictif.
Bon, d’accord, le premier tome (Harry Potter à l’école des sorciers) s’adresse clairement aux enfants. C’est l’histoire d’un gamin orphelin confié à la garde de son oncle et sa tante qui le traitent presque comme Cendrillon. En plus, ces derniers détestent tout ce qui a trait à la magie et n’en parlent jamais avec Harry. Heureusement, Harry, à l’aube de ses onze ans est soudain convoqué à Poudlard, l’école des sorciers. Un monde merveilleux s’ouvre alors à lui… Au vu des éléments de l’histoire et de l’âge du personnage on comprend que ça s’adresse plutôt aux enfants. Certes. Mais il y a quand même un petit côté mystérieux : Harry Potter a survécu au terrible sorcier Voldemort dans des circonstances inexpliquées. Il en garde une drôle de cicatrice sur le front. Et puis il se passe des choses un peu étranges aussi à Poudlard, l’école des sorciers…On est appâté par l’histoire et les détails magiques, bien trouvés, parfois drôles, bien que l’auteur se soit clairement inspirée de folklores et histoires existantes (donc rien de très novateur). Mais c’est bien écrit et je me suis faite embarquer, hop, j’ai dévoré le bouquin.
Idem avec le deuxième tome (La chambre des secrets). Pourtant, dans mon souvenir, le film n’était pas terrible. Hé bien autant pour moi, plouf, j’ai bien accroché aussi. J’ai même mieux compris l’histoire de Tom Jedusor (à croire que j’avais décroché du film à ce moment là). Et c’est bien ficelé en prime. Bon, ok, c’est toujours un peu gamin. Mais on s’en fiche après tout, qui a dit que les adultes étaient autre chose que de grands enfants ?
Et j’ai attaqué le troisième tome. Ici, un assassin échappé d’une super prison magique, réputé pour avoir tué 13 personnes, semble poursuivre Harry qui, de son côté, est essentiellement occupé à préparer le tournoi de Quidditch (le football des sorciers) de l’école. L’ambiance est lourde, plus pesante, c’est un peu plus sérieux que les tomes précédents. Encore un bon point pour l’histoire que j’ai trouvée bien menée et encore une fois, on en apprend un peu plus sur le passé de Harry Potter, ses parents etc…
Sur ce, j’ai à présent bien entamé le quatrième volume : La coupe de feu. J’ai trouvé le démarrage un peu plus long, la mise en place plus lente et il y a quelques longueurs. Je comprends mieux pourquoi la partie sur la révolte des elfes de maison a été coupée dans le film car je la trouve effectivement inintéressante. L’histoire est pour le moment assez classique, un peu attendue. Et les amourettes d’enfants de quatorze ans ne me passionnent guère. J’attends d’en avoir fini la lecture pour me prononcer définitivement mais je suis un peu moins emballée par cet opus.
En revanche, si vous voulez profiter d’un moment de détente et de divertissement (et que vous n’êtes pas réfractaires aux histoires de magie), foncez lire les autres Harry Potter 🙂
(J.K.) ROWLING, Harry Potter à l’école des sorciers, éd. Folio junior, 2000, 302 pages.
(J.K.) ROWLING, Harry Potter et la chambre des secrets, éd. Folio junior, 2002, 360 pages.
(J.K.) ROWLING, Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban, éd. Folio junior, 2002, 461 pages.